Nouvelles ordonnances de prévention
9 mois sans alcool : pour un enfant en bonne santé !
L’alcoolisation fœtale est la première cause non génétique de handicap mental chez l’enfant.
Une consommation d’alcool, même ponctuelle ou modérée pendant la grossesse n’est pas anodine et peut entraîner des risques importants pour l’enfant à naître. L’alcool passe du sang maternel au sang du fœtus au travers du placenta ; ainsi, lorsqu’une femme enceinte boit un verre d’alcool il y a rapidement autant d’alcool dans le sang de son bébé que dans le sien.
Tout au long de la grossesse, les effets de l’alcool sur le fœtus sont nombreux et particulièrement néfastes, notamment pour son système nerveux et son cerveau. L’alcool est un toxique extrêmement puissant au niveau du cortex cérébral. Aussi, quelle que soit l’avancée de la grossesse, l’absorption d’alcool présente un véritable risque d’atteinte des fonctions cérébrales du fœtus. Une consommation quotidienne d’alcool pendant la grossesse, même très faible, ou des ivresses épisodiques sont susceptibles d’entraîner des complications ainsi que des troubles psychiques ou du comportement chez l’enfant exposé. L’atteinte la plus grave découlant de l’exposition prénatale à l’alcool est le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Il concerne 700 à 3 000 enfants sur les 750 000 naissances annuelles et est la première cause non génétique de handicap mental chez l’enfant.
Ainsi, en vertu du principe de précaution, il est recommandé aux femmes enceintes de s’abstenir de toute consommation d’alcool dès le début de leur grossesse et pendant toute sa durée. Cette recommandation vaut pour toutes les occasions de consommation, qu’elles soient quotidiennes, ponctuelles ou festives.
Pour plus d’informations, consultez les informations de l’INPES